Processus de travail
C’est lors d’un voyage en août 2015 que Silvio Cavuscens, le fondateur de SECOYA me présente la communauté Yanomami et les difficultés qu’ils rencontrent aujourd’hui.
Dès lors l’envie de faire un documentaire sur eux ne me quittera plus. En février 2016 nous lançons le projet.
Pour commencer nous avons effectué une recherche approfondie sur le peuple Yanomami, avec l’aide de Alexandros Tountas (diplômé en anthropologie à la Sorbonne), mais aussi la lecture de Levis Strauss ou de livre plus récent comme « La chute du ciel » écrit par Bruce Albert et le Yanomami Davi Copénawa. L’ONG Secoya avec qui nous sommes en échange permanent nous a aussi beaucoup apporté dans cette démarche, car le souci de justesse qui nous accompagne dans ce documentaire nécessitait un vrai travail sur la connaissance de cette communauté.
Notre investigation s’est étendue sur les lois indigènes qui régissent leurs droits, avec notamment l’appui de journaliste basé au Brésil et en Suisse. Le repérage effectué entre juin et juillet en accompagnant d’une expédition SECOYA nous a permis d’aller à la rencontre de quatre communautés basée sur le Rio Marauià. Nous avons aussi rencontré les leaders de la Kurikama.
Cela a considérablement renforcé les liens entre l’association Yanomami, l’ONG SECOYA et notre équipe. La confiance mutuelle étant indispensable lors d’un tel voyage, mais aussi pour développer notre projet.
En novembre nous partirons à Manaus, pour fêter les 25 ans de l’ONG, cela sera pour nous l’occasion de revoir nos partenaires de voyage, mais aussi de rencontrer des personnalités influentes du monde indigène. Nous en profiterons pour réaliser de nouvelles interviews afin de nourrir notre connaissance des peuples amazoniens et ainsi alimenter notre documentaire.
Pendant cet événement, au sein du centre culturel des peuples indigènes de l’Amazone à Manaus, nous projetterons les images du repérage, le reportage sur l’ONG et nous installerons un exposition photos « YANOMAMI».
En 2017 nous souhaitons partir en immersion plusieurs semaines à Ixima (chapono) où se tournera le documentaire. Nous voulons prendre le rythme de vie Yanomami et nous fondre dans le chapono afin de vraiment ressentir le fonctionnement de la communauté.
Par la suite le tournage du documentaire (fin 2017) s’effectuera avec une équipe Européenne/Brésilienne et Yanomami formés à l’audiovisuel. Nous souhaitons tourner en saison sèche et en saison des pluies afin de rendre compte des changements climatiques extrêmes qui rythment l’Amazone à ces périodes de l’année.